Le cheval dans l'art contemporain

autoportrait et cheval

Participation à un ouvrage collectif.

Passionné de dessin, de peinture à l’eau, d’aquarelle et d’encre, c’est très tôt que je trouve mes modèles dans mon environnement immédiat et quotidien... souvent les animaux.

Si je m’inspire de mon chat, de mes chèvres, le cheval occupe une place à part : il m’accepte de temps en temps sur son dos et j’aime ce qu’il révèle du « sens du troupeau », de la horde, et aussi de l’humain (de ses divagations à sa congruence, de son rapport à l’autre...) !

Un projet pour moi... Ici, avec l’aquarelle, peinte humide dans l’humide, je travaille un support papier qui peut rappeler le pariétal à certains, le pierreux ; c’est un univers que je connais un peu comme graveur sur granit !

Les couleurs des pigments y contribuent aussi : je les extrais de la pierre de ma Bretagne centrale, des ardoisières de Quénécan.

Alors, dans un deuxième temps, à l’opposé, sec sur sec, apparaissent les chevaux...

De ce rapport à la pierre et au cheval naît dans mon travail un lien au « Temps long » allant au-delà du temps historique qu’en- globe l’art. Le Cheval, alors, pourrait aussi cacher « un maître », un être qui rappelle que « nous sommes tous reliés ». J’aime le penser à l’aide d’une prière Sioux-Lakota "Mitakuye Oyasin".

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